Né le 24 janvier 1948 à New York, dans une famille juive pratiquante, Elliott Abrams a suivi des études à Harvard, puis à la London School of Economics. Il devient alors assistant parlementaire du sénateur Henry « Scoop » Jackson (1975-76), puis du sénateur Daniel P. Monihan (1977-79). Le nouveau numéro 2 du Conseil national de sécurité, Elliott Abrams, est un néoconservateur de toujours. Mis à l’écart à la suite de l’Irangate, où il était gravement compromis, il s’est recasé dans un think-tank religieux où il a développé une étrange doctrine d’alliance des intégrismes juifs et chrétiens. Il a discrètement fait son retour dans l’ombre de Condoleezza Rice pour fermer le front palestinien et préparer l’attaque de la Syrie. Abrams participe à l’administration des deux mandats de Ronald Reagan. Sur recommandation de Jeane Kirkpatrick [3], il est nommé assistant du secrétaire d’État (Alexander M. Haig) chargé des organisations internationales, en janvier 1981. Il organise alors le retrait des États-Unis de l’UNESCO [4] en dénonçant la « politisation » de l’organisation. Celle-ci a en effet tenté de remettre en cause le monopole des agences de presse occidentales qui imposent au monde leurs angles de vue
M. Elliott ABRAMSSenior Fellow for Middle Eastern Studies, Council on Foreign Relations,United States of America |
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